2006

Solidarität mit den Schattenparkern

31.08.2006

Ende August 2006 sollen die Schattenparker ihren Übergangsplatz auf der Haid verlassen. Die Stadt will die Schattenparker zwingen, auf zwei Gelände neben dem Eselswinkel zu ziehen. Dagegen haben die Schattenparker begründete Einwände, denn zwei getrennte Flächen machen noch keinen Wagenplatz. Außerdem wurden erst kürzlich die Straßenpunx von diesem Ort vertrieben.

Wir solidarisieren uns mit den Schattenparkern, denn linke Wagenburgen können Freiräume darstellen, die im kleinen Rahmen die Möglichkeit geben, mit anderen Formen des Zusammenleben zu experimentieren und aus gesellschaftlichen Normen und Zwängen auszubrechen. Dass diese Freiräume nur enge Perspektiven eröffnen und gegenüber der gesellschaftlichen Entwicklung wenig ausrichten können, ist uns klar. Wir finden es jedoch wichtig festzuhalten, dass Freiräume eine der Grundlagen für die Entstehung von subversiven Gedanken und Bewegungen sein können.

Desweiteren sehen wir die angedrohte Räumung der Schattenparker im gesellschaftlichen Zusammenhang des erhöhten sozialen Drucks der letzten Jahre. Sowohl in Deutschland als auch in Frankreich fanden massive Angriffe auf unterschiedliche gesellschaftliche Gruppen statt, so zum Beispiel der Sozialabbau in Deutschland oder die Rentenreform in Frankreich. In den letzten Jahren wurde das kapitalistische Elend für die meisten noch schlimmer.

Gegen diese Angriffe können wir nur gemeinsam kämpfen. Deshalb solidarisieren wir uns nicht nur als radikale Linke, sondern auch als StudentInnen, ArbeiterInnen, SchülerInnen und Arbeitslose mit den Schattenparkern. Unsere Solidarität wird sich nicht nur auf diese Erklärung beschränken, wir werden unsere Solidarität mit dem Kampf der Schattenparker gegebenenfalls auch durch direkte Aktionen zeigen.

La Banda Vaga, August 2006

La répression comme solution aux crises

20.08.2006

Réflexions sur les violences policières contre le DIY-festival qui s'est déroulé à Fribourg en 2006

Nos camarades de Strasbourg de la «Fédération Anarchiste» ont traduit notre texte et ils ont écrit d'autres textes sur le DIY. Merci beaucoup !

Fribourg est connue pour être une ville alternative et tolérante. Cette situation est généralement liée à l'histoire de la ville qui a été marquée par le mouvement anti-nucléaire et le mouvement squat. Le fait que l'actuel maire soit membre du parti des Verts entre également en compte. Pourtant, les participants à la convention anarchiste « Do it yourself - Against the State » qui a eu lieu du 27 au 30 juillet à Fribourg quitteront certainement la ville avec une opinion différente.

Dans un premier temps, la convention anarchiste se déroula de façon créative et pacifique. Le 27 juillet au soir des groupes de punk et autre hardcore jouaient au KTS, le centre autonome de Fribourg. Au même moment, un présumé tagueur a été arrêté [ndt à proximité du KTS]. Lors d'une tentative de la part du public venu assister aux concerts pour libérer le présumé tagueur, des incidents ont éclaté. Un policier a été grièvement blessé à l'œil (apparemment par un jet de bouteille). Ce malheureux incident a dès lors servi comme prétexte à l'utilisation d'une répression massive à l'encontre du DIY ainsi que contre l'ensemble de la gauche radicale de Fribourg dans les jours qui ont suivi.

Deux heures après, la police boucla le KTS à l'aide d'un dispositif important. Le lendemain, le camp a été expulsé et toutes les personnes présentes qui n'étaient pas de Fribourg se sont vu notifier l'expulsion de la ville. Le samedi 29 juillet devait avoir lieu une manifestation « Reclaim the Streets » prévue de longue date. Celle-ci devient finalement une épreuve de force entre la police et la gauche radicale. Dans un premier temps la situation sembla défavorable aux 400 manifestants dispersés dans toute la ville. Mais les nombreuses actions créatives (pacifiques) mises en place grâce à un Pink-Silver-Block, allié aux agissements stratégiques de la « Clown-Army », a permis d'imposer la manifestation contre la volonté de la police. De plus, elle s'est rendue impopulaire auprès de la population qui a été déconcertée par l'attitude martiale des policiers cagoulés, en tenu anti-émeute utilisant des serflex ainsi que par leur attitude particulièrement agressive. Les « Clowns » ont été particulièrement la cible des violences policière. Sortis du cortège, mis à terre, sous les protestations des passants, on les a menottés avec des serflex qui ont été resserrés à chaque mouvement, ce qui peut laisser des séquelles physiques.

Finalement la police réussit à encercler une grande partie de la manifestation. Après plusieurs heures d'attente les forces de « l'ordre » ont interpellé de manière violente un à un les militants soit pour procéder à un contrôle d'identité ou encore pour les arrêter définitivement.Contre cette manifestation pacifique, la police n'hésita pas à frapper au visage et à la tête à coups de matraque ceux qui étaient assis par terre. On n'avait plus vu de telles scènes à Fribourg depuis des années. Conformément aux circonstances, l'indignation de l'opinion publique fut importante dans les jours qui suivirent. La « Badische Zeitung » évoqua les nombreux témoignages critiques qui lui étaient parvenus. Les reportages des journaux locaux étaient divers (mention du policier blessé), mais en général plutôt critiques à l'égard de l'intervention de la police jugée disproportionnée et exagérée. L'abandon de la « ligne de Fribourg » c'est-à-dire la « désescalade » pour laquelle la police a été connue durant de longues années à également fait l'objet de critiques. C'est seulement durant ces deux dernières années qu'un éloignement progressif de cette tactique a été ressenti ; processus qui a atteint pour le moment son paroxysme durant la manif RTS.

La nouvelle stratégie de la confrontation ne peut être expliquée par la personnalité du nouveau chef de la Police Heiner Amann. Ceci est évident en jetant un coup d'œil sur les développements similaires que connaissent tout le Bade-Wurtemberg, toute l'Allemagne et même plus largement tous les pays occidentaux. Partout les centres autonomes sont fermés et les espaces libres de la gauche radicale restreints. De plus en plus, la violence et la répression, même l'état d'urgence comme lors des récentes émeutes en banlieue en France, sont utilisés contre ceux qui protestent. Des perquisitions, des confiscations ainsi que des plaintes motivées par des croix gammée détruites servant à illustrer des tracts antifas semblent depuis peu faire partie de la liste des priorités pour protéger l'Etat. Il semble que le capitalisme soit encore moins à même de supporter des plaisanteries ces derniers temps quand il s'agit de ses ennemis.

Cette évolution ne concerne pas seulement la gauche radicale : les lois anti-terroristes, la vidéosurveillance des centres-villes, les passeports biométriques, la multiplication des tests ADN et d'innombrables autres mesures touchent toute la population. Un exemple en est l'ASBO (« Anti-Social Behaviour Order ») en Grande-Bretagne. Avec ces lois le gouvernement britannique essaye de lutter contre les comportements « asociaux » ; mais en suivant cette logique on est déjà asocial quand on fait un peu trop de bruit le soir. Et on ne combat pas seulement les soi-disant individus dangereux mais aussi les fainéants. En Allemagne les chômeurs sont réduits de fait au travail forcé par la mise place d'emplois rémunérés à 1 euro de l'heure. Plus généralement les harcèlements de toute sorte contre les chômeurs ne cessent d'augmenter depuis des années.

Cette augmentation du contrôle sociale et des mesures répressives à l'encontre de la population ne peut être comprise que si on la considère comme faisant partie d'une politique globale de l'Etat pour résoudre un problème précis. Il est bien connu que répression et contrôle sociale ne sont pas nécessaires lorsque la population ne se révolte pas et qu'elle ne semble pas prête à le faire. L'Etat aurait-il donc peur des insurrections ? Cela n'est certainement pas impensable en Allemagne au vu des récents évènements qui se sont déroulés en France. Il est possible que les luttes sociales et les grèves qui ont marqué l'année dernière traduisent un mécontentement grandissant des gens envers un système qui réussit de moins en moins à assurer leurs besoins quotidiens, un système qui les marginalise économiquement et socialement, entre autres par le travail forcé. Il semble donc intéressant pour l'Etat d'anticiper les choses en étendant autant que possible son champ d'intervention.

Ainsi, par sa volonté répressive et son obsession de la discipline, l'Etat tente en dernier lieu de permettre à l'exploitation capitaliste de suivre son cours sans heurts, en usant de la violence lorsque les circonstances ne lui laissent plus d'autre alternative. Sans la contrainte, l'oppression et la violence, la société capitaliste de ce début de XXIème siècle ne pourrait pas continuer d'exister. C'est par sa propre logique de profit - comme Marx l'avait prédit - qu'elle s'effondrera d'elle-même. L'exploitation économique, le pouvoir d'achat de la population et la stabilité sociale ne font pas bon ménage ensemble dans la durée surtout en ces temps où la croissance fait défaut.

Cette désintégration de la société amène les individus à prendre conscience de certaines réalités - prise de conscience qui peut être grandement accélérée par la répression étatique - et c'est évidemment une chance pour les idées révolutionnaires et l'espoir d'une société libérée de l'exploitation et de l'oppression capitalistes. Il est tout aussi évident que nous ne pouvons pas accepter sans réagir la répression, c'est-à-dire la lutte de l'Etat contre l'existence d'une action révolutionnaire et d'espaces collectifs libres. Comme le dit si bien Tocotronic : « Il faut rendre ses coups au malheur. »

La Banda Vaga

Repression als Krisenlösung - Überlegungen zur Polizeigewalt gegen das DIY-Festival in Freiburg 2006

11.08.2006

Unsere Genossen von der «Fédération Anarchiste» aus Strasbourg haben diesen Text ins Französische übersetzt. Merci beaucoup ! Freiburg steht im Ruf, eine alternative und tolerante Stadt zu sein. Dies wird meistens an der durch die Anti-Atomkraft-Bewegung und durch Häuserkämpfe geprägten Geschichte der Stadt sowie am derzeitigen grünen Oberbürgermeister festgemacht. Die Besucher des anarchistischen „Do it yourself --- Against the State"-Festivals (DIY), das vom 27. bis zum 30. Juli in Freiburg stattfand, werden diese Stadt jedoch mit einem etwas anderen Eindruck verlassen haben. Zunächst verlief die „Anarchist Convention" produktiv und friedlich. Am Abend des 27. Juli spielten einige Punk und Hardcore Bands in der KTS, dem Autonomen Zentrum Freiburgs. Zur gleichen Zeit wurde in der Nähe ein mutmaßlicher Graffiti-Sprayer festgenommen. Als es beim Versuch einiger KonzertbesucherInnen, den Festgenommenen aus dem Polizeiwagen zu befreien, zu Rangeleien kam, wurde ein Polizist (vermutlich durch einen Flaschenwurf) schwer am Auge verletzt. Dieser unglückliche Vorfall diente fortan zur allumfassenden Begründung für die massiven Repressionen, denen sich das Festival und die gesamte Freiburger Linke in den nächsten Tage ausgesetzt sah. Zwei Stunden später umstellte ein Großaufgebot der Polizei die KTS und riegelte das gesamte Gelände ab. Bereits am nächsten Tag wurde das Camp der auswärtigen FestivalbesucherInnen geräumt, und alle Anwesenden, die nicht aus Freiburg stammten, erhielten Stadtverweise. Am darauffolgenden Tag, dem 29. Juli, sollte eine bereits länger geplante „Reclaim the Streets"-Demonstration stattfinden, die sich nun zum Machtkampf zwischen Polizei und linker Szene entwickelte. Zunächst sah es nach einer überlegenen Situation für die etwa 400 über die Stadt hinweg verteilten DemonstrantInnen aus, die mit zahlreichen kreativen, aber durchweg friedlichen Aktionen sowie insbesondere dank eines mit Klobürsten ausgerüsteten Pink-Silver-Blocks und einer strategisch gekonnt agierenden Clown-Army die Demonstration gegen den Willen der Polizei durchsetzte. Diese machte sich bei einer verdutzten Bevölkerung durch den Einsatz von Sturm-Masken, martialischer schwarzer Ganzkörpermontur, Kabelbindern als Fesseln sowie allgemein einem sehr aggressiven Auftreten zunehmend unbeliebt. Insbesondere die Clowns wurden zur Zielscheibe der Polizeigewalt, wurden immer wieder aus der Menge herausgezogen, auf den Boden geworfen und, gegen den oftmals lautstarken Protest von PassantInnen, mit Plastik-Kabelbindern gefesselt --- die sich bei jeder Bewegung immer fester zuziehen und nicht unbedeutende gesundheitliche Schäden hinterlassen können. Schließlich gelang es der Polizei, einen Großteil der DemonstrantInnen einzukesseln. Nach stundenlangem Ausharren in der Sonne begann die Polizei dann, einzelne DemonstrantInnen mit Gewalt aus dem Kessel zu ziehen und festzunehmen oder zur Feststellung von Personalien abzuführen. Gegen die zu jeder Zeit friedlichen DemonstrantInnen kamen dabei auch Schlagstöcke zum Einsatz, mit denen auf die Köpfe und Gesichter der Sitzenden eingeschlagen wurden. Bilder einer Polizeigewalt, die man in Freiburg so seit Jahren nicht mehr sehen konnte. Entsprechend groß war die Empörung der Öffentlichkeit in den nächsten Tagen. Die Badische Zeitung erwähnte zahlreiche kritische Augenzeugenberichte, die bei ihr eingingen. Die Berichterstattung in den Lokalzeitungen selbst war gemischt (unter anderem mit Hinweis auf den verletzten Polizisten), jedoch tendenziell kritisch gegenüber der Unverhältnismäßigkeit des überdimensionierten Polizeieinsatzes sowie gegenüber dem Verlassen der „Freiburger Linie" durch die Polizei, welche lange Zeit für ihre Deeskalationstaktik bekannt war. Erst in den letzten zwei Jahren zeichnete sich langsam aber spürbar ein Abrücken von dieser Taktik ab --- ein Prozess, der bei der RTS-Demo seinen vorläufigen Höhepunkt fand. Dass die neue Taktik der Konfrontation nicht aus der Charakterstruktur des neuen Polizeichefs Heiner Amann erklärbar ist, zeigt ein Blick auf ähnliche Entwicklungen in ganz Baden-Württemberg, in ganz Deutschland sowie in den westlichen Ländern überhaupt. Überall werden Autonome Zentren geschlossen, linke Freiräume eingeebnet, wird zunehmend mit Gewalt und Repression, bisweilen sogar mit der Verhängung des Ausnahmezustands wie bei den Banlieue-Aufständen in Frankreich, gegen Protestierende vorgegangen. Hausdurchsuchungen, Beschlagnahmungen und Strafanzeigen gegen die Verwendung durchgestrichener Hakenkreuze auf Antifa-Flugblättern stehen neuerdings weit oben auf der Prioritätenliste des Staatsschutzes. Der Kapitalismus, so scheint es, ist neuerdings noch weniger als sonst zu Scherzen aufgelegt, wenn es um seine GegnerInnen geht. Von dieser Entwicklung ist freilich nicht nur die Linke betroffen: Anti-Terror-Gesetze, Videoüberwachung von Innenstädten, biometrische Pässe, Massen-Gentests und zahlreiche andere Maßnahmen treffen die gesamte Bevölkerung. Ein Beispiel aus Großbritannien ist das sogenannte ASBO („Anti-Social Behaviour Order"). Mit diesem Gesetz versucht die britische Regierung, gegen „asoziales" Verhalten vorzugehen --- wobei asozial schon ist, wer abends genug Lärm macht. Und nicht nur die Gefährlichen, auch die Faulen werden bekämpft. In Deutschland werden Arbeitslose durch 1-Euro-Jobs de facto zu Zwangsarbeit gezwungen; überhaupt nehmen Schikanen aller Art gegen Arbeitslose seit Jahren unvermindert zu. Diese zunehmende Disziplinierung und Repression der Bevölkerung kann nur verstanden werden, wenn sie als Teil einer staatlichen Lösung für ein bestimmtes Problem erkannt wird. Repression und Disziplinierung sind bekanntlich nicht notwendig gegenüber einer Bevölkerung, die nicht aufbegehrt oder aufzubegehren vorhat. Hat der Staat also Angst vor Aufständen? Undenkbar ist das, blickt man auf die jüngsten Ereignisse in Frankreich, ganz sicher nicht --- auch hierzulande. Womöglich sind die scharfen Arbeitskämpfe und Streiks des letzten Jahres tatsächlich die Vorboten einer kommenden Unzufriedenheit der Menschen mit einem System, das ihre alltäglichen Lebensbedürfnisse immer weniger zu sichern vermag; mit einem System, das sie ökonomisch und sozial marginalisiert und unter anderem zur Zwangsarbeit zwingt. Keine schlechte Idee scheint es da, bereits im Vorfeld die Handlungsspielräume des Staates möglichst weit auszudehnen. Aber das Problem reicht noch tiefer. Denn auch ohne manifeste Aufstände wie in Frankreich ist der europäische Alltag von den Erscheinungen einer gesellschaftlichen Krise geprägt. Die Massenarbeitslosigkeit will und will nicht abnehmen, die Kluft zwischen Arm und Reich wächst, und immer mehr Menschen sind von der Teilnahme am gesellschaftlichen Leben dauerhaft ausgeschlossen --- MigrantInnen, Flüchtlinge und Illegale ebenso wie die einheimische Unterschicht, die zunehmend größer wird. Wer aber vom gesellschaftlichen Leben ausgeschlossen ist, wer Schwarzarbeit verrichtet, sich nicht um Leitkultur und Gesetze schert, wer Fußgängerzonen und Einkaufspassagen mit der Zurschaustellung seiner Armut „verunreinigt" und dadurch das Geschäft stört, und wer womöglich gar, wie Teile der Linken, ein Leben jenseits des Kommerzes und geordneter Mietverhältnisse zu führen versucht --- der oder die ist nicht gerade ein Beitrag zum Wirtschaftsaufschwung. Ganz abgesehen davon, dass die Zunahme non-konformer Lebenspraxen immer auch gesellschaftlichen Sprengstoff darstellt, der die Integration der Bevölkerung in das kapitalistische System gefährdet und soziale Spaltungen provozieren kann. So stellt die Repressions- und Disziplinierungswut des Staates zuletzt wohl auch einen Versuch dar, den reibungslosen Ablaufs des kapitalistischen Verwertungszusammenhangs mit Gewalt zu gewährleisten, wo er anders nicht mehr gewährleistet werden kann. Anders als mit Zwang, Unterdrückung und Gewalt kann die kapitalistische Gesellschaft des frühen 21. Jahrhunderts wohl nicht mehr zusammengehalten werden. Durch ihre eigene Verwertungslogik wird sie --- Marx lässt grüßen --- zugleich ihrem eigenen Zusammenbruch entgegen getrieben. Ökonomische Ausbeutung, Kaufkraft der Bevölkerung und soziale Stabilität passen eben auf Dauer und bei Abwesenheit wirtschaftlichen Wachstums nicht gut zusammen. Es liegt auf der Hand, dass die Folgen dieser sozialen Desintegration für das Bewusstsein der Menschen --- das durch staatliche Repression ja durchaus noch gefördert werden kann --- auch eine Chance sind für die Ideen der Revolution und einer Gesellschaft jenseits von kapitalistischer Ausbeutung und Unterdrückung. Dass wir die Repression, das heißt den staatlichen Kampf gegen die Möglichkeit revolutionärer Arbeit und gesellschaftlicher Freiräume, deshalb nicht ohnmächtig hinnehmen dürfen, liegt ebenfalls auf der Hand. Wie heißt es bei Tocotronic so schön: „Das Unglück muss zurückgeschlagen werden." La Banda Vaga

Die Häuser denen, die sie brauchen!

03.06.2006

Diese Parole der HausbesetzerInnenbewegung der 80er Jahre könnte auch in Freiburg wieder in Mode kommen, denn Oberbürgermeister Dieter Salomon plant aufgrund der finanziellen Situation der Stadt den Verkauf der städtischen Wohnungen an private InvestorInnen. Nun befürchten die MieterInnen dieser Wohnungen sowie die Angestellten der Stadtbau, dass neue private InvestorInnen die Mieten erhöhen, MitarbeiterInnen entlassen und Mitbestimmungsrechte abbauen könnten. Erfahrungen mit Privatisierungsprojekten in anderen Städten bestätigen diese Befürchtungen.

Verschiedene politische und soziale Organisationen wenden sich gegen den Verkauf, eine Bürgerinitiative hat sich gegründet und ein Bürgerentscheid soll eingeleitet werden. Teilweise entstehen in den Nachbarschaften basisdemokratische Prozesse, und die Menschen fangen an, sich gemeinsam mit ihren NachbarInnen gegen die unsoziale Politik zu wehren. Dieser Widerstand ist richtig und notwendig - auch und gerade in Anbetracht der Tatsache, dass es hier um den Wohnraum tausender Menschen geht.

[[Leerstehendes Haus im Werderring 11]{.caption style="width: -2px;"}]{.inline .inline-right}

Zum Symbol dieses Widerstands wurde eine durchgestrichene Heuschrecke gewählt. Damit wird auf eine Rede des damaligen SPD-Generalsekretärs und jetzigen Bundesarbeitsministers Franz Müntefering angespielt, die dieser am 22. November 2004 hielt. In dieser von den Medien als „Kapitalismuskritik" bezeichneten Rede warnte Müntefering, der noch kurze Zeit vorher mit den Hartz-Reformen das größte Massenverarmungsprogramm in der Geschichte der Bundesrepublik mit durchgesetzt hatte, vor so genannten \"Private Equity Unternehmen\". Diese Investmentfirmen, die mit dem Geld ihrer AnlegerInnen andere Unternehmen aufkaufen und sie dann so schnell wie möglich wieder gewinnbringend verkaufen, wurden von Müntefering mit Heuschrecken verglichen. In einem Interview mit der „Bild am Sonntag" führte er im April 2005 noch einmal aus, wie er sich die kapitalistische Vergesellschaftung vorstellt: „Manche Finanzinvestoren verschwenden keinen Gedanken an die Menschen, deren Arbeitsplätze sie vernichten, sie bleiben anonym, haben kein Gesicht, fallen wie Heuschreckenschwärme über Unternehmen her, grasen sie ab und ziehen weiter. Gegen diese Form von Kapitalismus kämpfen wir."

Dieser Diskurs wurde von der IG-Metall aufgegriffen, die im Mai 2005 einen Artikel mit dem Titel „US-Firmen in Deutschland - Die Aussauger" in ihrer Mitgliederzeitung „metall" veröffentlichte. Als Illustration wählte die Gewerkschaft Moskitos mit Stars-and-Stripes-Zylindern, die deutsche Fabriken aussaugen und mit prall gefüllten Geldkoffern wieder nach Amerika verschwinden - ganz so, als kämen die guten KapitalistInnen alle aus Deutschland, die bösen alle aus dem Ausland. Diese Art von „Kritik" unterscheidet also zwischen einer vermeintlich „sozialen Marktwirtschaft" in der Bundesrepublik und einem „skrupellosen Raubtierkapitalismus" in den USA. Im globalen Konkurrenzkampf dient sie dazu, die von Deutschland dominierte EU als angeblich soziale Alternative zu den USA darzustellen.

[[Leerstehendes Haus in der Kartäuserstraße 51]{.caption style="width: -2px;"}]{.inline .inline-left}

Aber wo ist der qualitative Unterschied zwischen deutschen und amerikanischen Billiglohnjobs, zwischen amerikanischer Privatisierung und deutscher Privatisierung, deutscher Demütigung von Arbeitslosen und amerikanischer? Es gibt keinen grundlegenden Unterschied zwischen der kapitalistischen Gesellschaft in den USA und der kapitalistischen Gesellschaft der Bundesrepublik. Es bestehen zwischen ihnen höchstens quantitative Unterschiede, keine Wesensunterschiede. In beiden Modellen von Kapitalismus zählt gleichermaßen der Profit, in beiden geht es gleichermaßen um Kaufen und Verkaufen, nichts anderes.

Doch nicht nur deshalb ist das Feindbild der Heuschrecken ein falsches Signal. Münterfering greift mit diesem Bild nämlich, ob bewusst oder unbewusst, eine Form von Kapitalismuskritik auf, die es bereits einmal gab. Es war der Chefideologe der NSDAP, Alfred Rosenberg, der 1922 von den Juden schrieb als „Heuschreckenschwarm, der seit Jahrhunderten am Marke Europas frisst." Dass Müntefering und Rosenberg hier dasselbe Bild verwenden, ist kein Zufall. Denn wer wie Müntefering das Gesamtsystem Kapitalismus aufteilt in einen anonymen, menschenverachtenden und nur auf Profit orientierten Kapitalismus einerseits, und in einen sozial verantwortlichen Kapitalismus andererseits, der verwendet genau dieselbe Logik wie einst die NationalsozialistInnen, als sie zwischen unproduktivem „jüdischem" Finanzkapital einerseits, produktivem deutschem Kapital andererseits unterschieden. Zum Kapitalismus gehört aber immer beides, und für die Menschen, die vom Kapital ausgebeutet werden, macht es keinen Unterschied, ob sie von Deutschen, Amerikanern, Juden, Christen oder Brillenträgern ausgebeutet werden.

Das Problem ist der Kapitalismus, nicht der Charakter einzelner KapitalistInnen. Der geplante Häuserverkauf in Freiburg ist nur zu verstehen als Teil der weltweiten Durchkapitalisierung aller Lebensverhältnisse - er ist kein isoliertes Phänomen und lässt sich deshalb auch nur als Teil dieses Gesamtprozesses kritisieren.

Dass überhaupt privatisiert werden „muss", ohne dass die Menschen, die hier einfach so mitverkauft werden, nach ihrer Meinung gefragt werden, ist schon Skandal genug. Schuld an diesem Skandal sind aber keine bösen Heuschrecken, sondern ein System, in dem es sich überhaupt lohnt und in dem es überhaupt erlaubt ist, Wohnungen einfach so zu verkaufen - obwohl Menschen darin wohnen, die diese Wohnungen brauchen.

Noch ist über den Verkauf der Wohnungen nicht entschieden. Wir solidarisieren uns mit dem Kampf der Protestierenden und begrüßen ihren Versuch, selbst über ihre eigenen Lebensverhältnisse zu bestimmen.

Für die generalisierte Selbstverwaltung!

Für den Kommunismus!

Für die Anarchie!

Solidarität ist eine Waffe!

08.04.2006

Streik bei Gate Gourmet nach sechs Monaten beendet

Am 7. April 2006 wurde einer der längsten Streiks der deutschen Ge­schichte beendet. Genau sechs Monate befanden sich die ArbeiterInnen der Firma Gate Gourmet in Düsseldorf im Streik. Gate Gourmet ist für die Ver­pflegung bei Flügen zuständig und wurde vor drei Jahren von der Texas Pacific Group aufgekauft. Die Texas Pacific Group ist eine Firma, die sich darauf spezialisiert hat, andere Firmen aufzukaufen, die Kosten in diesen Fir­men mit allen erdenklichen Mitteln zu senken und sie dann zu einem höheren Preis wieder zu verkaufen.

Im Endeffekt bedeutet das für die Men­schen, die gezwungen sind, ihre Ar­beitskraft bei Gate Gourmet zu verkaufen, auf Lohnerhöhungen und Weihnachtsgeld zu verzichten und einen insgesamt noch stressigeren Ar­beitsablauf zu akzeptieren. Dies nah­men die ArbeiterInnen von Gate Gourmet hin, doch dann wollte die Fir­menleitung noch weitergehende Ver­schlechterungen durchsetzen: eine Verlängerung der Wochenarbeitszeit von 38,5 auf 40 Stunden, Kürzung des Jahresurlaubs von 30 auf 25 Tage, eine flexiblere Gestaltung der Arbeitszeit und eine Reduzierung der Zuschläge für Nacht-, Sonn- und Feiertagsarbeit. Im Gegenzug forderte die Gewerkschaft eine Lohnerhöhung um 4,5 Prozent.

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Nachdem die Verhandlungen geplatzt waren, stimmten 90 Prozent der Arbei­terInnen für Streik und erfuhren dafür sehr viel Solidarität. Es gab immer wie­der Blockaden des Firmenlagers durch SympathisantInnen und Aktionen ge­gen Streikbrecherfirmen. Doch am Ende konnte sich die Firma Gate Gourmet mit ihren Kürzungsplänen weitestge­hend durchsetzen.

Die Entwicklung bei Gate Gourmet steht nur beispielhaft für die fort­schreitende Verschlechterung unse­rer Arbeits- und Lebensverhältnisse. Denn egal ob wir dank Hartz IV auf Armutsniveau leben müssen und dazu eventuell noch für einen Euro pro Stunde zu meist sinnlosen Ar­beiten verdonnert werden, ob wir nach einem teuren Studium von ei­nem unbezahlten Praktikum zum nächsten eilen, ob wir als Ich-AG alle Risiken unserer materiellen Existenz selber tragen müssen, ob wir in be­fristeten unsicheren Arbeitsverhältnis­sen Vollzeit arbeiten müssen, um doch wieder nur gerade so über die Runden zu kommen, oder ob wir „noch das Glück haben", in einem regulären Job immer länger für immer weniger Geld arbeiten zu dürfen, immer mit der Angst im Nacken, bei der nächsten Ra­tionalisierungsmaßnahme auf die Stra­ße gesetzt zu werden ? der allgemeine Trend zur Prekarisierung betrifft uns alle. Gleichzeitig produziert diese Ge­sellschaft einen stetig wachsenden Reichtum.

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Dies liegt daran, dass es in diesem Sys­tem nicht um die Erfüllung menschli­cher Bedürfnisse geht, sondern allein um die Erzielung von Profit, von Mehr­wert, der den Arbeitenden abgepresst wird. Die Entwicklung der Produktiv­kräfte schreitet dabei immer weiter voran und benötigt immer weniger Ar­beiterInnen um das System am Laufen zu halten. So ist zum Beispiel der jähr­liche Umsatz pro IndustriearbeiterIn in Deutschland von 167.820 Euro im Jahr 1991 auf 355.441 Euro im Jahr 2003 gestiegen. Für dieselbe Produktion, für die 1991 noch 1.000 Arbeitende benö­tigt wurden, wurden 2003 nur noch 472 Menschen gebraucht.

In vernünftig eingerichteten Verhält­nissen wäre dies ein Grund zur Freude, da zur Produktion der benötigten Güter immer weniger Arbeit nötig ist und da­mit für alle mehr freie Zeit anfallen würde, in der mensch sich selbst ver­wirklichen könnte. In der kapitalisti­schen Produktionsweise dagegen führt dies nur dazu, dass immer mehr Men­schen aus der Arbeitswelt herausfallen, da sie nicht mehr benötigt werden. Diese, im kapitalistischen Sinne, „Über­schussbevölkerung" übt aber auf die noch arbeitenden Menschen dergestalt einen Druck aus, dass sie wieder in das Arbeitssystem integriert werden will und somit zum Drücken von Löhnen und Arbeitsbedingungen eingesetzt werden kann. „Wenn Du nicht für weniger Geld länger arbeiten willst gibt es ja noch genug Arbeitslose, die dies sicher gerne tun würden!" So führt die Arbeitslosigkeit auch bei den noch Arbeitenden zu immer schlechteren Arbeitsbedingungen.

Diese „Überschussbevölkerung" wird durch die rasante technische Ent­wicklung aber immer größer. Welt­weit, aber auch in Deutschland, wo es real bis zu neun Millionen Arbeitslo­se gibt. Die Aufstände der Jugendli­chen in den französischen Vorstäd­ten oder die Ereignisse in Berliner Hauptschulen sind Reaktionen dieser zur Überflüssigkeit verurteilten Men­schen, die erkannt haben, dass sie dauerhaft vom Reichtum der Gesell­schaft ausgeschlossen sein werden.

Deshalb lasst uns gemeinsam für eine Gesellschaft kämpfen, in der die Be­friedigung der menschlichen Bedürf­nisse das Maß aller Dinge ist. In der alle Menschen ohne Hunger, Ausbeutung und Entfremdung leben können. Diese Gesellschaft wird sich allerdings nicht durch die Abgabe einer Wählerstimme alle vier Jahre und erst recht nicht durch ein Gesetz von oben erreichen lassen. Sie kann nur in den konkreten Kämpfen der Menschen, wie bei Gate Gourmet, aufscheinen. Deshalb gilt ih­nen unsere Solidarität.

Für den Kommunismus! Für die Anarchie!

Vorwort zu Herbert Marcuse - Zur Situation der Neuen Linken

25.03.2006

Zur Situation der Neuen Linken ist das Manuskript eines am 4. Dezember 1968 in New York von Herbert Marcuse gehaltenen Festvortrages. Anlass war das 20jährige Jubiläum der amerikanischen Zeitschrift The Guardian, deren letzte Ausgabe 1992 erschien und die somit die langlebigste linke Wochenzeitschrift der USA war. Wir haben diesen Vortrag zur Veröffentlichung ausgewählt, weil er für uns noch heute wenig an Aktualität eingebüßt hat und einige der zentralen Probleme und Perspektiven linksradikaler Politik auf den Punkt bringt. Zugleich hat er in unserer Gruppe interessante Diskussionsprozesse angestoßen, deren Stand wir mit dieser Broschüre gerne weitergeben möchten.

Zunächst geht es Marcuse um eine Lagebestimmung der Neuen Linken, die 1968 den Höhepunkt ihrer Wirkungsmacht erreichte. Diese Neue Linke, der sich Marcuse selbst zurechnete und die er nach Kräften unterstützte, verstand sich als undogmatische und antiautoritäre Bewegung, die sich vom Realsozialismus wie auch von den etablierten linken und linksbürgerlichen Parteien gleichermaßen scharf abgrenzte und stattdessen eine Rätedemokratie propagierte. In ihrem Festhalten an der Idee einer herrschaftsfreien Gesellschaft und in der Kreativität ihrer Aktionen stellt sie auch heute noch einen wichtigen Bezugspunkt für linksradikale Politik dar. Anstatt in einer zentralistischen Partei fanden sich die Neuen Linken in \"kleinen, hochgradig fexiblen und autonomen Gruppen\" oder als aktive Einzelpersonen \"mit unterschiedlichen Bedürfnissen und Zielsetzungen\" zusammen. Bis heute organisieren sich viele revolutionäre Linke nach diesem Vorbild, und auch wir selbst sehen uns in dieser libertären Tradition. Und wie Marcuse wollen auch wir nicht die Avantgarde der sozialrevolutionären Linken sein, sondern ein Teil dieser Bewegung.

Marcuse nennt die Neue Linke eine \"Art von politische Guerillabewegung im Frieden oder im sogenannten Frieden\". In der Tat ist sozialer Frieden im Kapitalismus eine Illusion, die notwendigerweise nicht Wirklichke\" sein kann. Aber zur gleichen Zeit stellt Marcuse die zur damaligen Zeit unter MarxistInnen recht unorthodoxe These auf, die Arbeiterklasse sei nahezu vollständig in das Gesellschaftssystem des \"korporativen Kapitalismus\" integriert - \"und das auf einer ziemlich soliden Basis und nicht nur oberflächlich\". Das einstmals revolutionäre Proletariat des alten Marx war in der florierenden Nachkriegszeit durch ein komplexes Beziehungsgefüge aus Tarifpartnerschaft, Sozialstaat, bürokratischer Verwaltung, allgemeiner Hebung des Lebensstandards, allgegenwärtiger Konsumpraxis und kommerzieller, konformistischer Unterhaltungskultur auf vielfältige Weise in die bestehenden Verhältnisse eingebunden. An dieser tiefsitzenden Bindung der Individuen an das Kapital hat sich bis heute wenig geändert. Andererseits aber scheint zumindest die materielle Integration im Zuge eines immer offener geführten Klassenkampfes von oben und den Abbau sozialer Sicherungssysteme heute wieder abzunehmen. Bezeichnenderweise besteht jedoch die Forderung Protestierender allzu oft in nichts anderem als dem konformistischen Wunsch, wieder in das Verwertungssystem reintegriert zu werden: \"Arbeit für alle, und zwar umsonst!\"

Das Vorantreiben ideologischer Desintegration sieht Marcuse konsequenterweise als primäre Aufgabe der radikalen Linken. Dabei müssen jedoch, denken wir, bewusstseinsmäßige und soziale Desintegration gleichzeitig statt nden und neue, revolutionär-kollektive Integrationsmöglichkeiten als Ersatz für traditionelle Bindungen angeboten werden. Zu akut erscheint uns nicht nur hierzulande die Gefahr eines Abgleitens in die reaktionäre Barbarei, als dass wir die zunehmende Verelendung und soziale Deklassierung weiter Teile der Bevölkerung als sicheren Schritt hin zu einem neuen revolutionären Bewusstsein begreifen könnten. Die Linke ist darum stärker gefordert denn je, der herrschenden Ideologie eine radikale Alternative im Diskurs entgegenzustellen und diese zu verbreiten.

Bei diesem Versuch jedoch stößt die Linke erfahrungsgemäß schnell \"an die Grenzen demokratischer Überzeugungsarbeit\". Nach Marcuses Analyse werden die Massenmedien durch eine konservative Mehrheit kontrolliert. Sie bestimmt die öffentliche Meinung, indem sie auf vielfältige Weise Ein uss auf Personalpolitik, Budgetverteilung und inhaltliche Gestaltung nimmt. Auch daran hat sich bis heute wenig geändert, im Gegenteil hat die Kapitalkonzentration auf dem Medienmarkt noch zugenommen. Gleichzeitig aber haben sich neue und alternative Formen öffentlicher Kommunikation herausgebildet, die zumindest theoretisch das Potential haben könnten, das Meinungsmonopol der bürgerlichen Presse zu unterwandern. Fraglich bleibt jedoch, ob revolutionäres Gedankengut überhaupt über Medien wirkungsvoll verbreitet werden kann, oder ob nicht vielmehr - the medium is the message - die einseitige Sender-Empfänger-Struktur der Massenmedien ein wirklich emanzipatorisches Potential von vornherein ausschließt. In jedem Fall sollte das aber nicht bedeuten, den bürgerlichen Medien das Feld der öffentlichen Meinung kampflos zu überlassen. Alternative Informationen können vielleicht kein alternatives Handeln ersetzen oder für sich schon die autoritäre Charakterstruktur der Menschen aufbrechen. Aber sie können doch ein wichtiger Faktor für eine Bewusstseinsveränderung sein, der dann zusammen mit anderen Faktoren zu einer Veränderung der sozialen Verhältnisse führen könnte.

Eine wichtige Rolle in Marcuses Rede spielt die Frage nach der Alternative zum gegenwärtigen Gesellschaftssystem. Können wir heute schon denken, wie die Gesellschaft von Morgen aussehen soll? Konkrete Utopie versus bloße Negation des Bestehenden sind die beiden Extrempositionen, die bis heute dazu eingenommen wurden. Auch wir sind in dieser Frage gespalten.

Einige von uns sehen eine positive Utopie als notwendig an, da die Umsetzung der Theorie in die Praxis sonst wenig politische Anziehungskraft besitzt, und weil wir außerdem schon im Hier und Jetzt diese Utopie umsetzen wollen - soweit das eben möglich ist. Zumindest dem Anspruch nach haben bei- spielsweise Rassismus, Sexismus und autoritäres Mackertum in linken Gruppen nichts verloren. Es wäre fatal, falsche Verhaltensweisen nur deshalb zu dulden, weil es, wie Adorno schreibt, noch kein \"richtiges Leben im falschen\" geben kann.

Andere von uns vertreten ein \"Bilderverbot\", da die Zukunft einer revolutionären Gesellschaft nur negativ denkbar sein kann, solange die Umstände, die unser Denken bestimmen, kapitalistische sind. Wir werden nicht wissen, wie der \"neue Mensch\" aussehen soll, solange wir in einem System leben, dass nur kapitalistische Charaktere und Denkformen hervorbringen kann. Und alle Vorgaben für eine neue Gesellschaftsordnung bergen stets die Gefahr einer Bevormundung der Massen durch eine allwissende Führung und somit die Gefahr eines autoritären, dogmatischen Sozialismus.

Marcuse seinerseits steht irgendwo zwischen diesen beiden Positionen. Eindringlich fordert er die Entwicklung einer neuen politischen Sprache und die Entfaltung radikaler Aktionen außerhalb des gewohnten politischen Verhaltensrepertoires. Direkte Aktionen als Ausdruck organisierter Spontaneität sind genauso unsere politischen Mittel wie die Herausgabe von Broschüren im Sinne klassischer Aufklärung. Letztlich, so denken auch wir, führt kein Weg daran vorbei, den Worten auch Taten folgen zu lassen. Nur durch das konkrete Infragestellen und praktische überwinden gesellschaftlicher Herrschaftsmechanismen - etwa der bestehenden Eigentumsverhältnisse und des staatlichen Gewaltmonopols

  • können Auswege aus der kapitalistischen Gesellschaftsform aufgezeigt und initiiert werden. Dabei kann es nicht ein Patentrezept geben, mit dem die Gesellschaft wie durch magische Kraft aus den Angeln zu heben wäre. Wie die französischen SituationistInnen der 60er Jahre müssen auch wir die Revolution immer wieder neu er nden - denn sie \"kann ihre Poesie nicht aus der Vergangenheit, sondern nur aus der Zukunft entnehmen\". Dabei können wir kein fertiges Modell vor Augen haben, sondern nur Wege im Kopf, die aus dem Bestehenden ins Ungewisse hinausführen. Eben diese Wege ins Ungewisse aber sind für uns die Revolution: der \"Sprung vom Reich der Notwendigkeit in das Reich der Freiheit.\" (Marx)

Für Marcuse war das Ziel seiner und aller linken Aktivität, kritisches Bewusstsein innerhalb der Gesellschaft zu wecken und zu verstärken. Eine radikale Veränderung der Gesellschaft war für ihn und ist auch für uns nur als breite Massenbewegung möglich. \"Der Kommunismus ist die Bewegung der ungeheuren Mehrzahl im Interesse der ungeheuren Mehrzahl\", heißt es bereits bei Marx und Engels, doch im Gegensatz zu vielen Alten Linken hat Marcuse diesen Satz ernst genommen. Er wollte nicht nur den Kapitalismus, sondern überhaupt jede Form von Bevormundung, Unterdrückung und Unfreiheit überwinden, selbst jene, die im Namen der Befreiung selbst geschieht. Sein Vortrag ist ein Plädoyer für den libertären Sozialismus. Er ist ein Aufruf zur sozialen Revolution.

Für den Kommunismus! Für die Anarchie!

La Banda Vaga

Siehe auch: Zur Situation der neuen Linken von Herbert Marcuse.

\...solange wir weiterkämpfen!

20.03.2006

Redebeitrag auf der Antirepressionsdemonstration am 18. März 2006 in Potsdam.

Liebe Genossinnen und Genossen,

ich sende euch solidarische Grüße von La Banda Vaga aus dem --- oft als links und liberal wahrgenommen --- Freiburg. Doch unter der Oberfläche gibt es die gleiche Repression wie andernorts auch, nur wird sie im Breisgau subtiler angewandt. Vor zwei Jahren wurde der KTS gekündigt. Nur massiver Protest konnte das Autonome Zentrum retten. Vor einem Jahr wurde meine gesamte WG durchsucht. Unter dem Vorwand, ein Flugblatt zu einer Umsonstaktion beschlagnahmen zu wollen, wurden alle Computer mitgenommen. Es gab und gibt massive Vertreibungen von Punks, Obdachlosen und WäglerInnen. Aktuell sind Massenabschiebungen von hunderten Roma ins Kosovo geplant.

Doch verstärkte Repression gibt es an vielen Orten im Südwesten. So wurde im Dezember 2003 eine Genossin in Basel zu vier Monaten Knast verurteilt --- wegen einer Rede auf einer Antikriegsdemo. Ende 2003 in Mannheim, Anfang 2004 in Heidelberg und Mitte 2005 in Stuttgart wurden besetzte Häuser durch Sondereinsatzkommandos der Polizei geräumt. In Pforzheim kostete im Februar 2005 die Anmeldung einer Antifademo 150 Euro. Im März 2005 wurde in Stuttgart ein Genosse zu drei Monaten Knast verurteilt --- wegen des Verteilens eines Antifaflyers. Während der Novemberunruhen 2005 war im Elsaß jegliche Demonstration verboten. Und in Karlsruhe steht das Autonome Zentrum Ex-Steffi kurz vor der Räumung.

Unsere Kämpfe und ihre Unterdrückung sind weitere Kapitel der linken Geschichte. Wir erinnern am heutigen 18. März an die Berliner Märzrevolution 1848, an die Pariser Commune 1871 und an die Ausrufung des internationalen Tages der politischen Gefangenen 1923. Genau wie unsere Genossinnen und Genossen in den Knästen wird unsere Geschichte nicht in Vergessenheit geraten, solange wir weiterkämpfen.

Mit flammenden Herzen gegen die soziale Kälte!

Mit erhobenen Fäusten für die soziale Revolution!

Für den Kommunismus! Für die Anarchie!

Solidarität mit dem Kampf der Teheraner BusfahrerInnen!

10.03.2006

Während einerseits der Iran aufgrund seines aggressiven Versuchs in den Besitz von Atomwaffen zu kommen und aufgrund der antisemitischen Drohungen von Präsident Ahmadinedschads zurecht die Medienöffentlichkeit bestimmt, werden andererseits Meldungen über soziale Proteste im Land verschwiegen. Es wird der Eindruck erweckt als gäbe es nur auf der einen Seite die herrschenden Mullahs und auf der anderen die sogenannten Reformer um den ehemaligen Präsidenten Khatami, die es zu stärken gelte. Doch handelt es sich in Wirklichkeit bei diesen \"beiden Lagern\" nur um zwei Seiten einer Medaille, zwei unterschiedlichen Strategien der islamistischen Herrschaftsausübung. Diese lässt sich aber nicht reformieren, sondern kann nur gestürzt werden!

Es kommt in der islamischen Diktatur auch immmer wieder zu Revolten durch Minderheiten, StudentInnen und anderen Gruppen, die vom Regime unterdrückt werden. Auch die ArbeiterInnen protestieren regelmässig gegen ihre miserablen Lebensbedingungen. Aktuell sind es Teheraner BusfahrerInnen, die mit der Gründung einer Gewerkschaft (was im Iran selbstredend verboten ist) und einem Streik ihre Lebens- und Arbeitsbedingungen verbessern wollen. Die Reaktion des Regimes darauf ist eine unvorstellbare Repression:

* Mehr als 1.200 Menschen werden festgenommen, darunter auch Familienangehörige der FahrerInnen und sogar deren Kinder.\ * Der Vorsitzende der Gewerkschaft wird schwer verletzt, als islamistische Kommandos versuchen, ihm die Zunge herauszuschneiden.\ * Das Militär wird eingesetzt, um den Streik zu verhindern.

Auch wenn inzwischen die meisten der Festgenommenen wieder frei gelassen wurden, brauchen die Betroffenen der Repression schnell unserer Hilfe. Die \"Freie ArbeiterInnen Union\" (FAU) hat ein Spendenkonto eingerichtet:

Spendenkonto: FAU\ Geschäftskommission\ Kto. 96 15 22 01\ BLZ 200 100 20\ Verwendungszweck \"Vahed\" nicht vergessen!

Für weitere Informationen:\ Materialiensammlung bei Labournet\ Die Seiten der Arbeiterkommunistischen Partei des Irans

Nieder mit der Diktatur der Mullahs!

Gegen jede Religion!

Für die soziale Revolution!

Erich Mühsam - Alle Macht den Räten!

24.02.2006

Die Auflockerung aller gesellschaftlichen Bindungen in dieser Zeit des Überganges, in der nichts feststeht als die Tatsache, dass nichts feststeht, macht den Anarchisten die ernste Auseinandersetzung darüber zur Pflicht, was für neue politische und wirtschaftliche Beziehungen sie als Inhalt der durch die soziale Revolution ermöglichten Ordnung des öffentlichen Lebens herbeiführen wollen. Solche Erörterungen sind viel wichtiger als das unfruchtbare Orakeln über den Zeitpunkt, wann unser aufbauendes Eingreifen nötig werden könnte. Es ist selbstverständlich damit zu rechnen, dass vorher ganz andre Kräfte zur Entfaltung kommen können als solche, die eine freiheitliche Gestaltung des Lebens anstreben. Gegen sie werden wir wie gegen alles Unsoziale und Gegenrevolutionäre die Mittel des unmittelbaren revolutionären Kampfes anzuwenden haben. Wir müssen aber auch, mögen wir diesen Verlauf für wahrscheinlich halten oder nicht, den günstigsten Fall in Betracht ziehen, dass der ja jetzt schon vor aller Augen liegende Bankrott der Demokratie in Deutschland weder von einer halbkonstitutionellen Industriellen- und Militärdiktatur abgelöst wird, wie sie Pilsudski in Polen und Starhemberg in Österreich versucht und wie Hugenberg und der Stahlhelm sie haben möchten, noch von einer rein faschistischen Tyrannis nach Mussolinischem Muster, noch auch von einer Parteidespotie der Stalin-Kommunisten, sondern dass das revolutionäre Proletariat sich im Aufschwung seiner Kraft auf Selbständigkeit und Selbstverantwortung besinnt und daher den Kampf gegen jede Art Staat lenkt. Dann helfen uns keine Schlagwörter und keine roten und schwarzen Fahnen, dann müssen wir durch Rat und Zugriff praktisch bewahren, dass Anarchie ein wirklichkeitsträchtiger Daseinsbegriff ist und dass sich eine soziale Gesellschaft aufbauen lässt, die anders aussieht und anders handelt als ein Staat.

Nach mancherlei zweifelndem Schwanken hat sich in den Bewegungen des kommunistischen Anarchismus und des Anarchosyndikalismus das Bekenntnis zur Räterepublik als der freiheitlichen Gesellschaftsform des Sozialismus ziemlich allgemein durchgesetzt. Die Losung \"Alle Macht den Räten!\", unter der die russische Revolution 1917 ihren Oktobersieg errang, erwies sich als so erschöpfender Ausdruck des wahren Willens der gesamten revolutionären Arbeiterschaft in allen Ländern, dass auch die entschiedensten Autoritären, die Bolschewiken, sie aufnahmen, da sie sonst einfach den Anschluss an die Massen verpasst und keine Gelegenheit gefunden hätten, sich nach dem Siege der Revolution zu demaskieren, sie waren, wie es den Menschewiken erging, schon vorher als Staatssozialisten erkannt und zu keiner Teilnahme an der Neuordnung der Verhältnisse zugelassen worden. Nachdem die Dinge in Russland nun leider den Verlauf genommen haben, den jede jacobinische Revolutionsverfälschung nehmen muss: von einer Massenerhebung über Klüngeldiktatur und Direktorium zum Bonapartismus -der gegenwärtige Zustand entspricht einer Zwischenstation zwischen Robespierre und Barras, aber die Konturen des Konsulates überschatten schon den Hintergrund-, zwingt die lärmende Anpreisung eines \"Sowjet-Deutschland\", das dem Vorbild des heutigen Russlands genau nachgeahmt werden soll, zur klarsten Herausstellung des Gegensatzes zwischen einem Sowjetstaat und einer Räterepublik.

Eine Darstellung dessen, was sich in Russland als \"Diktatur des Proletariates\" ausgibt, erübrigt sich in diesem Zusammenhang. Es genügt, daran zu erinnern, dass die Verfolgungen und Brutalisierungen gegen alle Proletarier, die sich noch heute zu den gemeinsamen Parolen von 1917 bekennen, dauernd gesteigert werden und dass die Moskauer Machthaber sich noch nie bewogen gefühlt haben, dem Protest der proletarischen Revolutionäre aller Länder, die nicht ihre gefügigen Parteigänger sind, auch nur einen Teil der Beachtung zu schenken, die sie den Protesten empfindsamer Intellektueller zuwenden, wenn sich ihr revolutionärer Eifer wirklich einmal statt gegen Anarchisten und linke Kommunisten gegen Saboteure, Weißgardisten und Pfaffen richtet. Dass west-europäische Kapitalisten des Außenhandelsmonopols wegen in Russland Wirtschaftssabotage finanzieren und dass die ganze gottgefällige Empörung über die Unterdrückung klerikaler Einwirkungen auf Politik und Wirtschaft nichts ist als anfeuernde Begleitmusik zu dieser Sabotage, kann gar nicht zweifelhaft sein. Die Erschießung der 48 Leute, welche von der GPU beschuldigt wurden, unter der Maske treuer Mitarbeit am Aufbauwerke des sozialistischen russischen Staates jahrelang organisierte Zerstörungsarbeit eben an diesem Werke betrieben, Nahrungsmittelfälschungen, Warenverderb und Betriebsstörungen größten Umfanges organisiert zu haben, kann Bedenken in uns erwecken, ob man mit diesen Personen wirklich die richtigen erwischt hat, da hier nicht wie im Schachty-Prozeß öffentlich verhandelt wurde, sondern nachträglich verlangt wurde, wir sollen an das Eingeständnis der Schandtaten bei allen 48 geheim Verurteilten glauben, aber die Radikalmaßnahme an und für sich, wenn es sich wirklich um eine derartig wirksame und bösartige Schädigung der arbeitenden Massen handelt, brauchte uns wahrhaftig nicht zum Haarausraufen zu veranlassen. Von den 42 deutschen Schöngeistern, die ihrem Entsetzen über die Hinrichtungen Ausdruck gegeben haben, hat nicht ein einziger seinen Namen damals unter den Aufruf gesetzt, den wir linken Revolutionäre vor drei Jahren gegen die Drangsalierung der Oktoberkämpfer in Russland in die Welt hinaussandten. Sie haben sich auch bei sehr dringlichen Anlässen in Deutschland selbst, wie den Berliner Maimorden, alle mögliche Zurückhaltung auferlegt, müssen sich also den Vorwurf gefallen lassen, dass ihnen das Schicksal Unrecht leidender Proletarier niemals so wichtig ist wie das von Klassenfeinden des Proletariates, deren Unschuld zu bestätigen sie stets allzu bereit scheinen.

Die Angelegenheit der erschossenen Professoren und Spezialisten, danach jetzt wieder die Aufdeckung der Geheimorganisation einer \"Industriepartei\" in Russland, die die Durchkreuzung der russischen Experimente staatssozialistischer Art bezweckt haben soll, lenken jedoch die Aufmerksamkeit auf Dinge, die uns als Räterevolutionäre in außerordentlichem Maße angehen müssen. Wir haben an die Leiter der russischen Geschicke und an die Verkünder eines Sowjet-Deutschlands nach gleichem Zuschnitt die Frage zu richten: Gibt es eigentlich in Sowjet-Russland noch Sowjets? Was für eine Rolle spielen sie im öffentlichen Leben? Worin bestehen ihre Funktionen im Wirtschaftsbetriebe? Haben sie keine Kontrollrechte mehr in den Fabriken und den Verteilungsstellen? Wie geht es zu, dass klassenfremde Gegenrevolutionäre Jahre hindurch Konserven verunreinigen konnten, ohne dass die Arbeiter etwas gemerkt haben? Wie sind die ganzen Schweinereien, die in der russischen und parteikommunistischen Presse mit allem greuelhaften Beiwerk umständlich geschildert wurden, überhaupt möglich geworden, wenn es zugleich wahr sein soll, dass Russland ein Sowjetland ist und die Arbeiter selber die Herren im Hause ihrer Arbeit sind? Das, nichts sonst, soll von denen erklärt werden, die die Saboteure anklagen und ihre Schuldbeweise nach vollstrecktem Todesurteil auf das Geständnis der Verurteilten stützen, nicht auf ihre Dingfestmachung durch die kontrollierenden Betriebsräte. Hängt das Geheimverfahren vielleicht zusammen mit der Befürchtung, bei öffentlicher Verhandlung wäre die gänzliche Einflusslosigkeit der Sowjets an den Arbeitsstätten ans Licht gekommen, die bei der geringsten Selbstständigkeit und Macht ja schon beim ersten Sabotageversuch hätten aufmerksam werden, beobachten und zugreifen müssen?

Über Russland wird an andrer Stelle dieses Heftes im Anschluss an einige Literaturerzeugnisse mehr gesagt. Über Russland wird, da es ohne Frage das wichtigste Gegenwartsproblem ist -handelt es sich doch um die Frage, ob es uns Vorbild oder Warnung sein soll-, noch oft und ausführlich gesprochen werden müssen. Im Augenblick steht allein die Aufgabe zur Lösung: Wie sieht der gesellschaftliche Zustand aus, der die Forderung \"Alle Macht den Räten!\" erfüllt? Der Hinweis auf die Möglichkeit jahrelang gelungener konterrevolutionärer Wirtschaftssabotage in Russland, 13 Jahre nach der siegreichen Revolution, aber würde allein zum Beweise genügen, dass der erstrebte Zustand keine Ähnlichkeit haben wird mit dem Gesellschaftsbilde des heutigen Russlands.

Der Rätegedanke ist uralt. Räte sind im eigentlichen Sinne nichts andres als die Vereinigung Gleichberechtigter zur Beratung ihrer eigenen gemeinsamen Angelegenheiten. Diese Bedeutung hatten die Gemeindeversammlungen des Altertums, die Gilden des Mittelalters, die Sektionen der französischen Revolution und der Kommune. Das Rätewesen als Zusammenarbeit von Ratgebern und Ratholern auf Gegenseitigkeit ist über die Bestimmung der Interessenvertretung in sich verbundener Menschengruppen hinaus die natürliche Organisationsform jeder Gesellschaft überhaupt, welche die Leitung der öffentlichen Sachen von einer staatlichen Spitze aus durch die Ordnung von unten herauf, durch Föderation, Bündnis und unmittelbaren Zusammenschluss der Arbeitenden zur Regelung von Arbeit, Verteilung und Verbrauch ersetzt sehn will. Der Anarchismus stellt von jeher diese föderative Gestaltung der gemeinschaftlichen Notwendigkeiten dem zentralistischen Prinzip gegenüber. Die Organisation von den Arbeitsstätten und Arbeitsbeziehungen aus, das ist die politische und wirtschaftliche Gesellschaftsform der Anarchisten, das ist die staatlose, die dem Staat entgegengesetzte Gesellschaftsform der Anarchie. Die Bezeichnung der Organe dieser unmittelbar wirksamen Beeinflussung des Lebens durch die Arbeit als \"Räte\" wurde zum ersten Male auf dem Baseler Kongress der I. Internationale (5. bis 12. September 1869) laut, und zwar entwickelte der belgische Anarchist Hins in seinem Kommissionsbericht über die künftige Bedeutung der Gewerkschaften den Gedanken, dass in einer sozialistischen Gesellschaft die Vereinigung der Gewerkschaften eines Ortes die Kommune bilden, während die nationalen (regionalen) Verbände die Arbeitervertretung sein würden. Die Staatsregierung würde durch Räte aus den Föderationen der Berufe und durch ein Komitee ihrer Delegierten ersetzt. So würden die Arbeitsbeziehungen die politischen Beziehungen in sich schließen. Jede Industrie werde ein Gemeinwesen für sich sein und auf diese Weise die Rückkehr zum alten Zentralisationsstaat für immer unmöglich gemacht werden. Die alten politischen Systeme würden also ersetzt werden durch die Repräsentation der Arbeit.

Diese Ausführungen, mit denen Hins vor 61 Jahren die moderne syndikalistische Bewegung aus der Taufe hob, haben eine geschichtliche Bedeutsamkeit, deren Umfang und Tiefe erst in unsern Tagen, da der Rätegedanke zur befruchtenden Idee der revolutionären Arbeiterschaft aller Länder geworden ist und schon jetzt durch seine Verfälschungen in der Praxis diskreditiert zu werden droht, klar zu erkennen ist. Hierbei kommt es gar nicht darauf an, dass der Ausbau der kapitalistischen Industrialisierung die revolutionäre Gestaltung der Räte nicht mehr von Berufs- oder Industrieverbänden, sondern unmittelbar von den Belegschaften der einzelnen Betriebe und ihrer örtlichen und regionalen Verbindungen erwarten lässt. Es kommt allein darauf an, dass auf dem Baseler Kongress bereits der Sinn der Forderung \"Alle Macht den Räten!\" mit unzweideutiger Klarheit festgestellt worden ist, auf jenem in jeder Hinsicht denkwürdigen Kongress, von dem Max Nettlau sagt, er sei \"bis heute die einzige große Versammlung geblichen, in der Sozialisten und Anarchisten aller Richtungen, in natürlichen Proportionen vertreten, ruhig diskutierten, sich über manches verständigten, in anderem differierten und friedlich auseinandergingen\". Wir wissen, was die fernere Zusammenarbeit der verschieden gerichteten revolutionären Arbeiterorganisationen verhindert hat: der Glaube an das Heil der Zentralgewalt, der seine Verkünder zwangsläufig zu der Auffassung führt, dass nur sie sie ausüben dürfen; folglich der Widerstand aller Stolzen und Freien innerhalb der Arbeiterbewegung gegen die Zumutung, anstelle der Staatsautorität die Autorität von sich selbst ernannter Befehlsgeber des Proletariates ertragen zu sollen; dann die inneren Kämpfe zwischen den Führerschaften, die sich als Kommandeure und Nutznießer der proletarischen Klassenbewegung bereits als Beamte der künftigen Zeit fühlen und im Gegenwartsstaat einüben, endlich die Umbiegung aller revolutionären Begriffe zu Werkzeugen der Macht Weniger über die Gesamtheit. Hierfür ist Russland das schlimme Beispiel geworden, wo die Revolution unter der gemeinsamen Forderung \"Alle Macht den Räten!\" den herrlichsten Sieg erkämpfte und wo es Autoritären gelang, alle Macht in ihre eigenen Hände zu bringen, die Räte zu regierungsergebenen Staatsorganen zu machen, ihre Wahl von der Zugehörigkeit oder mindestens Billigung einer jede Kritik unterbindenden, die Freiheit des Proletariats schlimmer als die der Kapitalisten unterdrückenden Partei abhängig zu halten und in der Welt die Meinung zu verbreiten, Russland sei eine Sowjetrepublik, aus seinem Boden wachse \"Sowjetgetreide\", aus seinen Naphthaquellen fließe \"Sowjetöl\" und in den Einkerkerungen, Verbannungen, Verfolgungen, Beschimpfungen und Verleumdungen aller, die den Losungen von 1917 die Treue gehalten haben, erweise sich die wahre Erfüllung des Sowjetsystems: Alle Macht den Räten!

Wie stellen wir uns die \"Repräsentation der Arbeit\" vor, die Hins als Trägerin der Zukunft anstelle des in Russland bevorzugten staatskapitalistischen Systems verkündete? Wir nehmen den Ruf \"Alle Macht den Räten!\" wörtlich. Wir dulden keine Macht, die sich über den Räten festsetzen will. Wir verstehen mit Bakunin unter der Errichtung der Räterepublik \"die vollständige Liquidation des politischen, juridischen, finanziellen und verwaltenden Staates, den öffentlichen und privaten Bankrott, die Auflösung aller Macht, Dienste, Funktionen und Gewalten des Staates, die Verbrennung aller Dokumente, der öffentlichen und privaten Akten\". In unsrer Revolution wird sich das Proletariat beeilen, \"sich so gut es geht, revolutionär zu organisieren, nachdem die in Assoziationen vereinigten Arbeiter die Hand auf alle Arbeitswerkzeuge, Kapital jeder Art und die Gebäude gelegt, sich bewaffnet und nach Straßen oder Vierteln organisiert haben\". Die Kommunen der verschiedenen Orte werden sich dann föderieren, \"zur gemeinsamen Organisation der nötigen Leistungen und Beziehungen für Produktion und Austausch, für die Aufstellung der Verfassungsurkunde der Gleichheit, der Grundlage jeder Freiheit, einer absolut negativ gearteten Charte, die mehr festsetzt, was für immer abgeschafft werden muss, als die positiven Formen des lokalen Lebens, die nur durch die lebendige Praxis jeder Örtlichkeit geschaffen werden können; ferner für die Organisation einer gemeinsamen Verteidigung gegen die Feinde der Revolution und für Propaganda, Bewaffnung der Revolution nebst praktischer revolutionärer Solidarität mit den Freunden in allen Ländern gegen die Feinde in allen Ländern\". (Brief Bakunins an Albert Richard vom 1. April 1870 über die Aufgaben der Pariser Kommune).

Um schließlich die lebendige Wesenheit der Räte aufzuzeigen, die Form der Delegation, die die Gefahr ausschließt, dass sich Vertreter des Proletariats zu Vorgesetzten ihrer Auftraggeber erheben, wie es im Staat und in allen zentralistischen Organisationen der Fall ist, seien ein paar Sätze wiederholt, die den Standpunkt des FANAL in der ersten überhaupt erschienenen Nummer vom Oktober 1926 deutlich machen sollten. Da hieß es im Artikel \"Staatsverneinung\": \"Die Verwaltung des Gemeinwesens durch die von den Arbeitsstätten aus von unten nach oben wirkende föderative Organisation der Räte, die von den revolutionären Kommunisten aller Schattierungen angestrebte Räterepublik, kann niemals ein Staatsgebilde sein. Staat setzt Regierung voraus, das ist obrigkeitliche Befehlsgewalt und Rangordnung. Die Räterepublik ist charakterisiert in der Forderung (..): Alle Macht den Räten! Räte sind die aus den Produktionsbetrieben unmittelbar entsandten, für jede Einzelfrage nach besonderer Eignung ausgesuchten, stets abberufbaren und auswechselbaren, unter dauernder Kontrolle der Werktätigen nach deren eigenen bindenden Beschlüssen handelnden Delegationen der industriellen und landwirtschaftlichen Betriebsbelegschaften. In den Räten ist also die gesamte städtische und ländliche arbeitende Bevölkerung zur direkten Ausübung aller Verwaltungsfunktionen des Gemeinwesens zusammengeschlossen. Die Leitung der Verwaltungsaufgaben in den gemeinsamen Angelegenheiten weiterer und weitester Bezirke geschieht durch Unterdelegationen dieser Räte zu Kreis-, Provinzial-, Landesräte-Kongressen nach dem gleichen Grundsatz der Verantwortung nach unten, der Abberufbarkeit, des gebundenen Mandats, bis hinauf zu den höchsten Exekutivorganen, dem Zentralexekutivkomitee und dem Rat der Volksbeauftragten, denen keine Legislative, sondern durchaus nur die Ausführung des Willens der im Produktionsprozess unmittelbar Tätigen zusteht und die, stets gewärtig, den Platz im Ganzen oder für einzelne Aufgaben berufeneren Genossen räumen zu müssen, immer nur Beauftragte, nie Auftraggeber sind.\"

Alle derartigen Versuche, künftige Dinge in Worten und Thesen festzulegen, können der Wirklichkeit immer nur auf die Richtung hinweisen, in der Freiheit und Sozialismus liegt. Finden muss sie die schaffende Menschheit selber. Es ist ja vollkommen gleichgültig, ob sich die Räte ein zentrales Exekutivkomitee und einen Rat der Volksbeauftragten schaffen oder nicht. Tun sie es, so müssen sie achtgeben, dass es in der Tat ausführende Organe bleiben und nicht auf Schleichwegen eine Gesetzgeberei aus ihren Funktionen machen; unterlassen sie es aber, so müssen sie eben ein andres Mittel finden, um die Aufgaben der Gesamtheit wie Beleuchtung der Dörfer und Städte, Verkehrswege, Brückenbauten, Medizinal- und Schulwesen, kurz alle die Dinge zu regeln, die nicht von einem Betriebe oder einem Stadtviertel aus allein geordnet werden können. Tausenderlei Fragen werden sich erst aufwerfen, wenn es ans Handeln geht. Mit dem Höchstmaß von Vertrauen zur Kraft des gemeinsamen Willens und mit dem Mindestmaß von Vertrauen zu jeglicher von oben her zudrängenden Anordnung kann jede Frage im freiheitlichen Geiste gelöst werden. Nur glaube niemand, die Arbeiter könnten die Produktion einfach übernehmen, indem sie die Maschinen, die sie vorfinden, in den gleichen Fabriken wie jetzt in gleicher Menge die gleiche Ware herstellen lassen. Mit der \"Sozialisierung\" von Fabriken ist gar nichts getan, wenn nicht zugleich der Markt, für den sie Produkte liefern, sozialisiert wird. Alles, was die Revolution vorfindet, ist ausschließlich für die kapitalistische Wirtschaft eingerichtet, das heißt: die Arbeit dient nicht dem nötigen Bedarf, sondern dem Profit; es wird Überflüssiges hergestellt, dringlich Wichtiges für die arbeitenden Massen wird vernachlässigt. Ebenso ist die Verteilung nicht organisiert nach dem Gesichtspunkt, dass jede Ware auf schnellstem Wege vom Produzenten zum Konsumenten gelangt, sondern nach den Gewinnberechnungen des Zwischenhandels, und endlich ist der Verbrauch nicht geordnet nach dem Bedürfnis der Verbrauchenden, sondern nach deren Kaufkraft. Es ist Aufgabe der Räte -und nur, wenn tatsächlich alle Macht in ihren Händen ist, können sie dieser Aufgabe gerecht werden-, vom ersten Tage der Revolution an die kapitalistische Organisation der Wirtschaft radikal aufzulösen und Arbeit, Umlauf und Verbrauch sofort umzustellen auf den Bedarf der Arbeitenden in den Städten und auf dem Lande nach Ernährung, Bekleidung, Behausung und Erholung. Hier erwachsen den die unverfälschte Räterepublik anstrebenden Arbeiter- und Bauernorganisationen schon jetzt wichtige Aufgaben statistischer Art, und es wäre gut, wenn sich Revolutionäre zusammenfänden, um die Erfordernisse einer staatlosen Gesellschaft an Hand der vorhandenen und zu schaffenden Möglichkeiten zur Umstellung von Fabriken, Beschaffung von Rohstoff, gegenseitiger Versorgung und was dazu gehört, zu errechnen.

Endlich aber darf nie aus den Augen schwinden, dass nur dann kein Staat ist, nur dann die Räte wirklich unumschränkt wirken können, wenn alles öffentliche Leben von den Gemeinden ausgeht; dass, was immer innerhalb der Gemeinde ausgetragen werden kann, innerhalb der Gemeinde bleiben muss und dass die expansiven Erfordernisse der Wirtschaft zentrifugal von den Gemeinden aus betrieben werden müssen. Gustav Landauer hat im Februar 1910 im \"Sozialist\" in zehn Punkten \"Leitsätze der Politik\" aufgestellt, die, da sie in keines seiner Bücher aufgenommen sind, hier wieder abgedruckt werden sollen. Ein Blick in diese Sätze genügt, um auch hier, obwohl das Wort Räte nicht gesagt wird, die Übereinstimmung mit der Forderung der anarchistischen Räterepublik zu erkennen:

l. Jeder erwachsene Mann und jede erwachsene Frau ist selbständig in den eigenen Angelegenheiten. 2. Die Gemeinde erkennt an, welches die eigenen, unanrührbaren Angelegenheiten des Einzelnen in dieser Gemeinschaft sind. 3. Jede Gemeinde ordnet ihre eigenen Angelegenheiten selbständig. 4. Die Träger der Gemeindepolitik sind die permanent lagernden Berufsverbände, die zeitweilig in Gesamtheit zu allgemeinen Volksversammlungen zusammentreten. Diese Gemeindevertretungen ernennen Beauftragte zu selbständigem Handeln im Dienste der Gemeinde und ersetzen sie auf Grund souveräner Beschlüsse durch andre. 5. In den Angelegenheiten der Gemeinschaft zwischen den Gemeinden treten die Gemeinden zu Kreisverbänden, Provinzen und Landtagen zusammen. 6. Die Abgeordneten zu diesen Tagungen haben lediglich den Willen der Gemeinden auszuführen. Sie haben imperatives Mandat, stehen unter der ständigen Kontrolle der Gemeinde und können jederzeit abberufen und durch andre ersetzt werden. 7. Zum Vollzug der Anordnungen, die durch diese Verbände im Interesse der engeren und weiteren Gemeinschaften getroffen werden, werden Amtleute ernannt, die dem Volk, das ihnen den Auftrag gegeben hat, verantwortlich sind. 8. Die Gemeinden und die engeren und weiteren Gemeinschaften aus Gemeinden setzen jeweils die Art fest, wie ihre Beschlüsse zustande kommen sollen. 9. Es bleibt der Entscheidung der Gemeinden überlassen, ob sie an den Beschlüssen und Betätigungen der engeren und weiteren Gemeinschaften teilnehmen wollen oder nicht. 10. Es gibt keine öffentlichen Gewalten als die von der Gemeinde eingesetzten und anerkannten.

Aus allem, was hier und im Vorigen gesagt wird, kann ein erschöpfendes Gesellschaftsbild allerdings nicht entnommen werden. Wer aber den Sinn der Forderung \"Alle Macht den Räten!\" nicht erfüllt, weil der Staat zutiefst in ihm sitzt, auf den werden wir beim Aufbau des anarchistischen Sozialismus ohnehin kaum zu rechnen haben. Viele werden -wir kennen ja alle die Einwendungen von Staatstreuen und Parteimenschen- meinen: Fangts an, wie ihr wollt, es wird doch immer ein Staat draus werden. Wir wissen, dass sie es sind, die alles versuchen werden, um den Staat draus werden zu lassen. Wer aber ein richtiger Spießbürger ist, der wird sogleich Dutzende und Hunderte von Alltagshindernissen wissen, welche sich der Vernunft, der Gerechtigkeit und der Freiheit schon entgegenstellen werden, so dass wir nie zum Ziele kommen können. Sie haben ganz recht: es wird nicht leicht sein. Es gehört ein Wille dazu, der Berge versetzen kann. Der Wille der Detailkrämer des Zweifels und der Besorgnisse reicht aber gewöhnlich noch nicht einmal dazu, einem Ideal zuliebe die Uhrkette zu versetzen. Die Marxisten werden uns dialektisch beweisen, dass die Rätemacht gar keine Rätemacht sein kann, sondern nur eine Stalin- oder Heinz-Neumann-Diktatur, und die Sozialdemokraten werden uns fragen, warum wir denn noch nicht einmal mit dem freien Volksstaat von Weimar zufrieden sind und durchaus auf einer staatlosen Rätegesellschaft bestehen. Es ist wahr, die Formel \"Alle Macht den Räten!\" bedeutet das Bekenntnis zu einer vollständigen Umwälzung der Grundlagen des gesellschaftlichen Seins. Gegen eine Revolution von den Wurzeln aus aber sträubt sich der Mensch, der noch irgend Hoffnung hat, aus den Wurzeln der Gegenwart Kraft zu saugen. Nur wem die Gegenwart nichts mehr bietet als Abscheu vor ihren Erbärmlichkeiten und Tücken, wird einer Zukunft den Weg frei machen wollen, auf den kein Erbgut des Früheren mitgenommen werden kann. Die russischen Kommunisten sind gescheitert, weil sie nicht den Mut hatten, mit der Vergangenheit zu brechen. Sie haben den Staat mit den Räten verquicken wollen. Der Staat ist geblieben, stärker als je zuvor, die Räte sind Werkzeuge des Staates geworden, also keine Räte mehr. Wer aber fragt: Wird es nicht wieder so kommen? Sind es nicht Menschen, mit denen ihr ausziehen wollt, die Freiheit zu errichten, schwache, autoritäre, geknechtete, knechtende, gehorsame und törichte Menschen? Wie wollt ihr fertig werden mit den Widerständen der geistigen Trägheit und der anerzogenen Ehrfurcht vor Kirche, Schule, Familie und Staat? - wer so fragt, dem wollen wir entgegensetzen unsern Willen, unsern Mut und unsre Überzeugung. Denn die Gegenwart soll an die Zukunft keine Fragen stellen, sondern Forderungen!

Erich Mühsam 1930

Siehe auch: Vorwort von La Banda Vaga zu Erich Mühsam - Alle Macht den Räten!